Le Projet

Résultats finaux du projet HOPE

Les résultats du projet seront présentés à Bruxelles les 28 et 29 mai 2018. Rendez vous à la page actus et évènements pour plus d’infos.

Politiques climatiques en Union Européenne

L’Union Européenne a défini d’ambitieux objectifs pour réduire le niveau de ses émissions de gaz à effet de serre (GES) : la valeur visée est une diminution de 80 à 95% d’ici à 2050. Pour atteindre ces objectifs, les politiques climatiques devront nécessairement cibler les comportements des ménages. En effet, dans les pays « riches », les ménages sont responsables, directement ou indirectement, d’environ 50% des émissions de GES. Ceci implique donc de prendre en compte également les émissions liées à leurs consommations, émissions qui ont été, jusqu’ici, largement absentes des politiques climatiques.

De ce fait, et afin de mieux réguler cette consommation, il est nécessaire d’obtenir plus d’informations sur le comportement du consommateur et de mieux jauger sa détermination à contribuer à la protection du climat. D’où la tenue d’une enquête-simulation réalisée auprès de ménages de 4 villes européennes, cherchant à identifier les actions possibles, ainsi que les motivations et résistances des ménages enquêtés aux changements de modes de vie et de consommation qu’elles impliquent.

Politiques climatiques au niveau individuel

HOPE signifie Household Preferences for Reducing Greenhouse Gas Emissions in Four European High Income Countries (Préférences des foyers pour la reduction des emissions des gaz à effet de serre dans quatre pays européens à haut niveau de revenu). Les comportements quotidiens des foyers sont ciblés dans l’étude, la routine quotidienne, les trajets pour se rendre au travail, les habitudes d’achat ou la construction de nouveaux espaces d’habitation…

Tout au long de notre étude, nous mènerons des entretiens auprès de ménages dans quatre villes européennes. Nous chercherons à comprendre comment les ménages peuvent modifier leurs actions du quotidien dans une voie favorable pour le climat et pour permettre d’atteindre les objectifs fixes par l’Union Européenne. Aix-en-Provence (France), Bergen (Norvège), Mannheim (Allemagne) et Umea (Suède) sont les villes sélectionnées pour cette étude.

Des informations complémentaires expliquant le choix de ces villes se trouvent dans la section Plan de Recherche.

Notre projet

HOPE, notre projet international, vise à mettre en évidence les futurs efforts des ménages pour la protection du climat. Afin d’aller plus loin qu’un simple travail de recherche, nous avons vocation à présenter aux décideurs politiques les mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre largement approuvées par la population. Sur la base de ces résultats, notre projet de recherche sera donc conclu par un document de recommandations à destination des politiques mettant en évidence les leviers incitatifs financiers, écologiques ou sanitaires qui pourraient contribuer à la protection du climat.

L’expérience montre que les démonstrations scientifiques sont difficiles à mettre en pratique au niveau politique. C’est pourquoi une des tâches du projet est de mettre en place un PAB (Policy advisory board, comité de conseil politique). Les représentants des institutions communales, régionales et nationales sont invités à prendre part aux décisions du projet. Plus d’informations à ce sujet sont disponibles dans la section PAB.

Contexte

Un projet similaire a été mené dans le passé par TEC Conseil et a conclu que 50% des émissions de gaz à effet de serre des pays à haut niveau de revenu sont dues aux ménages. Les sources principales de ces émissions dans le quotidien sont regroupées en quatre domaines :

  1. Consommation générale (appareils électroniques, vêtements, etc. )
  2. Nourriture (viande, légumes, etc.)
  3. Mobilité (voiture personnelle, avion, etc.)
  4. Logement (isolation, chauffage, etc.)

Reste à savoir si ces conclusions s’appliquent également à des groupes plus larges et si elles s’appliquent à une réflexion européenne transnationale. D’autres questions viennent s’ajouter :

  1. Quelle disposition au changement les ménages manifestent ils ?
  2. Quels leviers incitatifs seraient essentiels du côté politique pour promovoir les comportements vertueux pour le climat ?

Notre approche

Le projet est divisé en trois phases :

-Calcul de l’empreinte carbone des ménages. Cela se fera au moyen d’un questionnaire interrogeant les ménages sur leurs habitudes de consommation au regard des quatre domaines cités précédemment.

-Actions pour réduire les émissions de CO2. Un catalogue d’actions comportant plus de 60 mesures sera présenté aux ménages ; toutes ces actions ont un impact vertueux sur les émissions de gaz et sur le réchauffement climatique (par exemple, passer à un mode de transport moins émissif ou changer les habitudes de consommation de nourriture). Ces actions seront classées par ordre de préférence par les ménages.

-Analyse de la motivation des ménages. Dans la troisième phase de l’étude, des interviews individuelles seront menées, afin de mieux saisir les facteurs ayant influencé les prises de décision des ménages.

 

 

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